Un aperçu de l’avenir des billetteries informatisées et du marketing numérique

Ma collègue, Diane Chevrette, et le directeur du développement des affaires chez Outbox, Michael Cianci, organisent depuis quelques années une rencontre sociale pour les professionnels montréalais de l’industrie des billetteries informatisées, intitulée QTix. L’événement a lieu quelques semaines avant la périodes des Fêtes. J’y assiste annuellement depuis quelque temps déjà, à l’invitation de Diane.

L’édition 2018 se distinguait grâce à l’ajout de deux séances de formation, l’une portant sur l’avenir des billetteries et la seconde sur les tendances courantes en marketing numérique.

D’abord, la table ronde sur les billeteries était animée par le directeur des ventes chez Ticketpro, Louis Landry, et mettait en vedette la directrice principale des stratégies de ventes et de billetterie chez evenko, Melissa Giampaolo, le consultant Éric Valley et le directeur des ventes et de la billetterie chez Just For Laughs, Marc Chartrand. La discussion portait sur l’évolution des billetteries :

  • Nous sommes passés d’un appel à une ou à un téléphoniste pour réserver des places pour un spectacle ou un match sportif à l’achat de billets életroniques que nous imprimons chez-nous. Les centres d’appels d’antan sont devenus des centres d’informations techniques. Parfois, ces renseignements sont fournis par une intelligence artificielle.
  • 90 % des systèmes de billetteries sont maintenant robotisés. Peu de contacts humains sont nécessaires de nos jours pour se procurer des billets (les jeunes consommateurs préfèrent commander en ligne). Les achats peuvent se faire à partir de n’importe quel appareil numérique (téléphone intelligent, tablette électronique, ordinateur). Les nouvelles technologies permettent à un organisme, à un événement ou à une équipe sportive de se déplacer et d’aller à la rencontre des gens, là où ils se trouvent, pour leur proposer des billets (au lieu que les acheteurs soient obligés de se rendre à un guichet).
  • À l’aide d’une tablette ou d’un téléphone (la billetterie 2.0), les préposés d’un lieu peuvent accueillir les clients et profiter de l’occasion pour leur proposer un autre événement.
  • Le recours à des logiciels de gestion des relations-clients (CRM) permet de personnaliser les offres aux consommateurs et aux consommatrices selon leurs préférences, leur historique d’achats et leurs interactions sur les réseaux sociaux.
  • Les entitiés qui emploient les billetteries informatisées doivent avoir en main un plan de marketing qui tient compte des avancées technologiques. Par exemple, il est possible de dynamiser les ventes en mettant sur le marché des billets à plus bas prix quelques mois, semaines ou jours avant un événement et d’en augmenter les coûts plus on se rapproche de la date fatidique. Ou d’offrir des billets plus dispendieux aux personnes qui veulent être près de la scène ou de l’aire de jeu et à moindres coûts à celles assises à l’arrière. Il y a des gens qui sont prêts à payer plus si on leur propose des exclusivités (ex., accès à du stationnement, une boisson alcoolisée, etc.). Une tarification variable rend un événement plus acsssible à une plus grande variété de gens.
  • Le plan de marketing peut inclure aussi des engagements de visibilité réciproque entre partenaires.

Puis, ce fut au tour d’Alexandra Dion et de Yann Beurdouche, de Ressac, de parler de marketing numérique : 

  • Les consommateurs modernes sont plus éduqués et plus difficiles à rejoindre.
  • Ils accordent plus d’attention à ce que vous faites, à pourquoi et à comment vous le faites.
  • 81 % des Canadiennes et des Canadiens sont des consommateurs mobiles (en ligne).
  • Lorsque les gens vont en ligne, ils s’intéressent surtout aux capsules vidéo.
  • Un survol de l’état des principaux réseaux sociaux : Facebook s’adresse d’abord à votre famille et à vos amis ; le réseau vous incite de plus en plus à payer pour accroître le rayonnement de vos affichages d’affaires ; plus de gens utilisent la messagerie Facebook Messenger ; suggestion : affichez sur les pages d’autres entreprises ou organismes (ex., la chaîne de restauration rapide québécoise Valentine a demandé à la Société des alccols du Québec – SAQ – de lui recommander des vins pour accompagner la dégustation de ses hots dogs ; la SAQ a répondu à son invitation). Instragram est surtout pour les milléniaux (20 à 35 ans) ; lorsque vous y affichez, vous disposez de 3 secondes pour capter leur intérêt ; ils suivent les affichages à l’aide de mots-clics ; plus de 50 % des entreprises qui y sont présentes y partagent des récits et mettent l’accent sur la création de rapports avec les internautes (ils parlent d’un événement au lieu de promouvoir la vente de billets) ; 70 % des abonnés à ce réseau achètent en ligne. Twitter est d’abord un outil de veille pour savoir ce qui se passe dans votre domaine et chez vos concurrents ; un outil de relations publiques, notamment pour rejoindre les médias ; gazouillez en direct pendant vos événements. LinkedIn est le bon endroit pour recruter des employés, échanger avec vos pairs et promouvoir votre marque.
  • Quelques conseils : affectez une personne qui connaît bien votre organisation et sa culture à la gestion de vos réseaux sociaux ; mesurez l’efficacité de votre présence en ligne à l’aide du tableau de bord Data Studio ; organisez des concours qui s’adressent aux personnes qui vous suivent en ligne et qui s’abonnent à votre infolettre ; utilisez Messenger pour envoyer des messages ou partager du contenu exclusif avec vos clients les plus fidèles ou pour adresser des invitations personnalisées à de nouveaux venus potentiels.
  • Créez des contenus qui capteront l’attention des internautes avec Adobe Spark (animation de photos), Adobe Photoshop Express (édition de photos), Quik (édition de capsules vidéo) ou d’autres outils du genre. Intégrez des textes à vos capsules vidéo.

Ouf ! En voilà de l’information !

Sur ce, passez de Joyeuses Fêtes !

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