Diversification et non-diversification des publics: solutions et conséquences
J’ai été touché et impressionné par cette capsule produite par RAD portant sur les initiatives d’artistes et d’organismes artistiques désireux de diversifier leurs publics, notamment en accueillant des personnes aux prises avec une variété de handicaps. Je salue également le Regroupement québécois de la danse pour sa recherche de solutions afin de rejoindre les personnes sourdes et malentendantes.
Les communautés culturelles, les communautés autochtones et les personnes handicapées sont les grandes laissées-pour-compte du milieu artistique canadien. Pourtant, avec un peu de volonté et en faisant appel à la technologie, il est possible pour le milieu d’être plus inclusif. Je pense, entre autres, à l’utilisation de surtitres pour les arts de la scène, aux performances décontractées pour les gens aux prises avec des troubles du spectre de l’autisme, aux systèmes d’écoute pour les malentendants, à l’inclusion de personnes issues de ces communautés parmi les bénévoles, employés et artistes associés à des producteurs et à des diffuseurs, etc.
Au moins un bailleur de fonds public a choisi de sévir contre des organismes de renom qui n’en faisaient pas assez à son avis pour se diversifier. La Ville de Toronto a pénalisé financièrement le Toronto Symphony Orchestra et le Canadian Opera Company pour ne pas avoir respecté ses critères en matière de diversification des publics, des artistes, des bénévoles et du personnel. La municipalité espère que sa décision de punir ces organismes les amènera à être plus représentatifs de l’ensemble de la population de la Ville Reine.
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Sur une note plus personnelle, j’ai accepté récemment d’agir à titre de coordonnateur général de l’Alliance culturelle de l’Ontario. Mes nouvelles fonctions ne m’empêcheront pas d’alimenter ce blogue ou de poursuivre mon travail à titre d’expert-conseil en développement de publics. Contactez-moi si vous avez besoin d’un coup de pouce à cet égard (avouez que c’est le cas !).