D’autres suggestions pour rejoindre les jeunes adultes (Génération Y)
Je le dis souvent : la Génération Y est le Saint Graal du développement de publics. Tout le monde la veut dans sa salle ou son stade.
Si vous courtisez la nouvelle vague de jeunes adultes, voici des approches qui vous seront utiles :
- Pour rejoindre les 18-35 ans, le San Francisco Ballet propose le Sensorium, une soirée qui allie bouffe, breuvages, spectacle, soirée dansante avec un disc-jockey, consommations, exposition sur la danse et rencontres avec des artistes, le tout à prix modique (29 $ US). «L’événement» commence à 19 h 30. Les gens ont l’occasion de prendre une bouchée sur le pouce ou un breuvage sur place avant la levée du rideau à 20 h 30. Ils assistent ensuite au spectacle. Pendant une pause musicale, les spectateurs sont invités à partager leurs impressions de la soirée sur Twitter à l’aide d’un mot-clic (hashtag). Les meilleurs gazouillis sont ensuite diffusés sur un écran installé sur scène. Après le spectacle, le public peut visiter une exposition dans le lobby portant sur différents aspects du métier de danseur ou de danseuse, y échanger avec les artistes ou se rendre directement vers une salle attenante où la soirée dansante de fin de soirée bat son plein. Autrement dit, ce soir-là, tout le monde danse! Cette approche fonctionne parce qu’elle mise sur des attraits qui plaisent aux jeunes Y: la socialisation, l’interaction avec les artistes, la bouffe, l’alcool, le recours aux téléphones intelligents et aux réseaux sociaux. Selon les responsables du San Francisco Ballet, cette clientèle revient d’abord pour la qualité de ses spectacles. Pour en savoir plus, consultez cet article.
- Justin Maxwell est un dramaturge et enseignant de théâtre américain. Il a constaté que les contacts directs entre les artistes et les membres de la Génération Y sont plus efficaces pour convaincre ces derniers d’assister à un événement artistique que la promotion traditionnelle. Il cite en exemple neuf de ses étudiants qui ont assisté à une représentation d’une nouvelle création théâtrale après en avoir recontré le jeune auteur. Ces entretiens, dit-il, permettent aux Y d’accéder à des informations différentes de celles disponibles en ligne. M. Maxwell recommande donc aux artistes d’adopter des approches personnelles, intimes et spontannées auprès de cette clientèle. Il leur suggère aussi de parler de ce qui rend le théâtre unique pour capter l’intérêt de leurs interlocuteurs (son aspect éphémère, sa façon originale de raconter une histoire par rapport à la télévision, etc.). Vous pouvez lire son billet ici.
- Selon le magazine américain Entrepreneur, il faut faire appel à la créativité de la Génération Y et à sa prédilection pour la socialisation pour la séduire. La revue affirme que les jeunes adultes éprouvent un désir de satisfaction immédiate, ce qui nécessite une familiarisation de votre part avec ses attentes. Les événements auxquels on les convie doivent revêtir une importance à leurs yeux. Entrepreneur vous recommande aussi de solliciter régulièrement l’opinion de cette clientèle pour assurer sa participation et sa fidélité.
Dans mon prochain billet, je vous parlerai de la Génération Z (les ados!).