Les arts à la rescousse !
Déprimés par les résultats des élections présidentielles américaines de mardi dernier ? Vous n’êtes pas seuls. Comme le soulignait un ami artiste sudburois, Callam Rodya, sur Facebook :
Le monde dans lequel je croyais vivre était-il qu’une illusion ? Fini le monde progressiste auquel je m’associais et qui valorisait l’appartenance à la planète plutôt qu’à un lopin de terre particulier. Ce n’était pas un monde parfait, mais au moins, il allait de l’avant. Il visait haut.
Hélas, ce n’est pas le monde dans lequel nous vivons. Je vis plutôt dans un monde dominé par une force impériale qui, après 240 ans d’existence, est si divisée, narcissique, anxieuse, égoïste et autodestructrice qu’elle a pu élire Donald J. Trump, un homme inique, dépourvu de décence humaine, un prédateur inconscient de l’évolution de notre société moderne. Elle a choisi cet homme pour mener le monde.
Je pense que ça résume assez bien comment plusieurs d’entre nous nous sentons depuis mardi.
Heureusement, ma collègue américaine, Shoshana Fanizza, propose une solution à cette grisaille.
Les arts peuvent cicatriser cette plaie et être une solution à ce que nous vivons présentement. Il faut surmonter nos craintes et créer des expériences chaleureuses pour tous et pour notre planète.
Nous pouvons créer de l’art qui nous interpelle, de la musique qui nous émeut, du théâtre qui nous fait vibrer et de la danse qui nous touche.
Profitons du moment pour nous ragaillardir et lancer un mouvement pour promouvoir les arts comme une solution aux circonstances courantes. Les gens ont non seulement besoin des arts pour oublier leurs problèmes, mais aussi pour exprimer et soulager le mal qui les afflige. Les arts sont plus importants que jamais.
Elle a raison. Il est temps de joindre la parole à l’action, de donner un sens nouveau à la mission du secteur des arts et de la culture.
Et si vous croyez que tout ce qui a été dit précédemment ne touche ni le Québec, ni le Canada, je vous invite à découvrir les propos récents du chef de la Coalition Avenir Québec (CAQ), François Legault, et de la candidate à la chefferie du Parti conservateur du Canada, Kellie Leitch, en rapport avec les élections américaines. On est loin des discours de Trump, mais c’est tout de même préoccupant.