Que faut-il privilégier ? Le développement ou la fidélisation des publics ? Ça dépend…

Au cours de sa carrière, le directeur général du Milwaukee Repertory Theater (Wisconsin, É-U.), Chad Bauman, a développé des expertises en planification d’entreprise et en mise en marché. La qualité de son travail a été reconnu par de nombreux organismes américains qui appuient les arts. Il a raconté récemment que les comités de marketing auxquels il a siégé se questionnent souvent sur les meilleures façons d’investir les sommes dont ils disposent. Faut-il miser d’abord sur le développement de nouveaux publics ou la rétention des publics acquis ?

Voici ce que ses nombreuses années d’expérience lui ont enseigné :

• Si votre organisme est aux prises avec des défis financiers importants (déficits), il est préférable de vous assurer de la fidélité de vos publics acquis. C’est une approche moins dispendieuse, puisque vous vous adressez à des gens qui sont près de vous. Vous les connaissez et ils vous connaissent. Cela ne veut pas dire pour autant qu’aucun changement n’est nécessaire de votre part pour les conserver. Les besoins et les préférences des gens évoluent. Vous devez en tenir compte et réagir en conséquence.
• Si la situation financière de votre organisme est stable, voici venu le moment de vous investir dans le développement de nouveaux publics pour contrer la perte inévitable de clients acquis.
• Peu importe les circonstances, ne lésinez pas sur la qualité de votre produit. Les employés chargés du recrutement de nouveaux clients devraient travailler étroitement avec leurs collègues responsables du produit artistique pour créer et offrir des expériences mémorables aux clientèles visées. Il faut aller au-delà des affichages routiniers sur les réseaux sociaux et associer le bon produit au bon public.
• En période de défis financiers, évitez de couper dans votre budget de mise en marché. Si vous n’investissez pas dès maintenant dans le développement de nouveaux publics, vous en subirez les conséquences plus tard.